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Mardi 11 octobre 2 11 /10 /Oct 14:33

galère

Débuté en 2010, ma nouvelle "promenade" en tant que Maître m'aura apporté plaisirs et satisfactions. Disposer d'une soumise qui vous réserve toute son attention et qui accepte de se mettre à la disposition d'un Maître, apporte beaucoup. Bien plus, les gestes de dévotion, la volonté de se soumettre volontairement, sont autant de déférences humaines auxquelles j'ai toujours été grandement sensible. Enfin témoigner son attachement et son volontariat en offrant son corps et son esprit à son Maître sont aussi, je dirais aussi surtout, des témoignages de très haute valeur. Des témoignages auxquels j'ai été le bénéficiaire. Hélas, les circonstances de la vie couplées aussi avec mon statut n'ont pas permis de poursuivre les relations au-delà de ce qui avait été tenté initialement.

Autant dire que les ruptures, dans les cas qui m'occupent, provoqués par des circonstances indépendantes de notre volonté, furent dures à supporter.

Probablement, ces impacts psychologiques se sont mélangés à une certaine lassitude de devoir, inlassablement, recommencer.

J'ai donc pris le parti de cesser mes activités de dominant. Je garderai toujours en mémoire les merveilleux moments vécus. Il reste aussi l'amitié et l'émotion que je garde aussi en moi et envers ces personnes qui ont eu choisi le plaisir de se soumettre à la volonté d'un Maître.

Je reste déçu par le comportement d'une soumise - Valérie - qui me parlait avec tant de conviction et de "franchise". Elle peut être assurée que son comportement a certainement influencé ma décision.

Mes envies se sont altérées, il est temps de mettre un terme à mes démarches.

Reviendrais-je à ce que j'ai fait jusqu'à présent ? Bien sûr je ne dirais jamais "fontaine, fontaine, je ne boirai jamais de ton eau". Si le hasard devait provoquer une rencontre, outre ce que je viens de décider, j'écouterai ou lirai volontiers une soumise qui me demande une expérience de soumission. Peut être faudra-t-il que ses arguments soient forts pour que je cède.

Je continuerai à lire et me documenter, j'aime trop suivre les expériences des autres, j'aime parler, sans tabous, à des hommes et des femmes qui désirent savoir et découvrir.

Ma passion pour le BDSM, désormais intériorisée, me conduira peut être à rencontrer d'autres passionnés et passionnées. Je les suivrai probablement avec discrétion et écoute. Je suis sûr que je découvrirai, sur moi-même, des qualités que j'ignorais ou que je n'avais pas eu l'occasion de ressentir. Je vais donc explorer ces côtés-là aussi.

Ecrit en septembre 2016

Mtre François

NB: Le présent blog va rester en l'état, certainement encore pour un temps. Je continuerai à répondre à tout correspondant.


 maîtresse avec cravache et loup

 

Je dédie ce texte:

à Valérie- Valou que j'ai rencontré en juin 2011 et qui a cessé de correspondre le 7 mars 2016.

à Princesse, 

à Ella,

à Tia,

à Flo - Lena,

à Li que j'ai initié sur un court laps de temps, 

aussi à "A" qui n'a pas été ma soumise en tant que tel mais que j'ai eu le plaisir de suivre.

aussi à toutes les soumises que j'ai rencontré ici et là: Berne, Zürich, Lyon, Annecy, Genève, Amsterdam, et aux USA (San Francisco, Philadelphie).

 

A toutes: "Bye and good luck"!

 

Voyez ma page: Parcours et vie d'un Maître

 

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la galère s'est sabordée, je nage vers d'autres rives...

 

 


 

 



Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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Mercredi 3 août 3 03 /08 /Août 15:49

WANTED ...

 immobilisation

 

Cette perle rare doit être jeune, en tous cas d'esprit, habiter près de chez moi ou  loin (Europe) , ce qui importe c'est la qualité de la relation. Elle doit aimer la vie avec l'homme mûr que je suis.

Qu'elle soit expérimentée ou novice dans le domaine de la vie BDSM, importe peu, ce qui compte c'est sa volonté de progresser avec moi, son Maître.

Elle doit être assurée d'une complète confiance et assurance de ma part.

Elle peut être mariée ou en couple (son jardin secret) ou seule et indépendante. Je lui assure cette autonomie personnelle bien sûr. Initialement je ne compte pas lui offrir une vie sous le même toit, ceci étant dit, le futur ne peut rien promettre et il est évident que l'on ne peut l'exclure non plus dans la mesure où je change ma vie aussi!

Cette relation doit lui plaire intensément. Elle doit en jouir intérieurement presque comme un besoin vital. Elle doit se sentir complètement appartenir et  en tirer un bonheur complet et durable. Je n'entends pas changer de soumise ou de me déplacer avec un harem.

Nous nous verrons régulièrement, sur semaine ou parfois en week-end. Je souhaite aussi partir avec elle en voyage (USA; Allemagne, etc.) pour visiter d'autres clubs ou personnes passionnées de BDSM. Surtout je veux que la relation existe tous les jours d'une façon ou d'une autre pour vivre une forte intimité cérébrale aussi!

Tout ceci se fera sans prise de tête, tout à fait normalement, tranquillement, avec tact et soins.

Je dois aussi préciser que j'attends du volontariat, un volontariat plein et entier. J'ai dit: "qu'elle s'agenouille devant moi, le regard humble, qu'elle me demande, Monsieur, je veux être votre soumise, je veux vous appartenir".

Ecrivez sur ce blog, je vous répondrai dans tous les cas!


 



 

Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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Lundi 9 mai 1 09 /05 /Mai 22:33

Le problème des punitions en BDSM est un cas particulier qu’il ne s’agit pas de confondre avec les punitions que l’on peut vivre dans la vie des tous les jours. Je distingue donc bien fermement le mode de vie "vanille", celui du quotidien public, disons, de la vie BDSM.

Pour en parler, plus en détail, pour préciser les choses à une soumise, rencontrée d’ailleurs par hasard lors d’un « munch » laquelle m’avait posé une question sur une page de facebook. Je lui ai volontiers répondu.

 

Voici sa question, d’abord :

"J'ai lu votre blog Monsieur . ça n'engage que moi aussi. Vous parlez d'une paire de gifles dur payer. La punition étant d'après ce que j'ai pu lire la hantises des soumises la punition.

Pourquoi punir sévèrement au lieu d'expliquer de comprendre la soumise qui n'est juste en désaccord avec son Maître . Je débute dans la soumission. Mon Maître Jacques Amal est à mon écoute. Il y a tellement de question que je pose, j’ai bien sûr abordé le sujet punition, je fais partie de ces femmes qui aime donner leur point de vue, avec mes idées, parfois le ton monte. Pensez-vous qu'une punition me ferait changer d'avis.

Ce que je veux dire suite à votre récit, votre soumise a-t-elle changé sa façon de voir les choses juste pour vous faire plaisir ? Je pense que le Maître peut être aussi fautif ?" [texte reproduit intégralement].

Une autre soumise ajoutait :          

"Oui Monsieur Maître Clovehitch, je vous suis... (du verbe suivre :) ) pour ma part quand il y a punition c'est un "constat d'échec"... car cela veut dire que soit le Dom a mal exprimé une règle ou soit le Dom a demandé à sa soumise une chose qu'elle ne peut pas encore faire... à moins que la soumise soit une rebelle de première... et encore même là... la punition serait un "constat d'échec" car cela voudrait dire que Le Dom n'a pas réussi à la mettre sous emprise...

Cela dit ces propos n'engage que moi."

 jw 011-07

une punition qui ne "frappe" pas !

J’ai donc répondu ceci :

[....] pour te répondre, au sujet des claques et je pense que tu fais référence à ce qui s'est passé avec Li, une soumise avec qui je suis toujours en relation épistolaire (elle a maintenant un Maître qui habite sur place). C'est une personne courageuse et assez intrépide. Dans le cas que tu cites, qui est assez exceptionnel, si tu veux bien le considérer, cela faisait suite à des propos assez inhabituels. Je lui avais laissé le choix de continuer. Après ce passage, la session se poursuivit à sa demande. A propos des claques je me souviens avoir vu aux USA une session où la soumise, masochiste, avait reçu près d'une centaine de claques en mentionnant après chaque coup son estimation de la force sur une échelle de 10. Manifestement elle en tirait un plaisir intense.

Bon, ce que je veux dire par là, c’est qu’il arrive que des personnes aiment recevoir des claques, cela fait partie des gammes de session possible. Tout dépend donc des choix et des capacités de la personne. Dans le cas qui nous occupe, Li était prête à cela quand bien même elle s'y attendait.

A propos de la punition, je précise que j'ai déjà parlé de ce sujet sur ce site. Je pense que si des punitions sont pratiquées c'est parce que la personne y a donné son accord. C'est une choix de vie bdsm : je suis soumis ou soumise et j'accepte d'être sanctionné par des punitions dans l'hypothèse où j'ai failli à un ordre ou à une consigne, un protocole. Tout est dans l'esprit dans lequel cela s'applique. D'ailleurs, j'ai observé que parfois des soumises jouent avec cela, notamment les soumises masochistes, qui provoquent leur Maître afin de recevoir une sanction. A la limite, c'est une inversion des rôles où la personne manipule le dominant en faisant le contraire de ce qui était ordonné. Cela peut aussi se régler sur un "contrat" passé entre le dominant et la soumise, sur lequel on peut écrire : « en cas de faute la soumise reçoit une punition ». Donc pour te répondre précisément à la question" cela fera changer d'avis", on est pas du tout dans la volonté de persuasion mais bien plus dans une relation "je fais une erreur et je me reçois une correction que je mérite". On est donc pas du tout dans le cas que tu penses.

C'est sur un autre plan et forme de relation.

Il faudrait aussi préciser que ce mode de vie n'est, à mon sens, possible et justifiable que si on est dans une relation "leather" comme je l'explique sur ce blog d'ailleurs. Je m'éloigne donc, encore une fois de la forme "jeu" qui est souvent évoquée dans les discussions et qui existe en effet dans le monde bdsm "non leather".

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le contre exemple, une punition qui marque...

De plus, personnellement, je considère qu'une punition n'est pas forcément l'application d'une douleur physique mais peut aussi être une action psychologique qui vise à refuser de faire quelque chose d'agréable: refus d'accéder à une jouissance par exemple. D'ailleurs, dans la relation, j'aime tenir un cahier, le « CAPER » (cahier des punitions et des récompenses) sur lequel j’inscris, ou je fais inscrire, les choses très bien et les infractions. Ceci se passe toujours avec l'approbation, voire l'attente de la personne soumise.

 

image du cahier des punitions

 

le Cahier des Récompenses et des Punitions

 

L'utilisation du cahier peut donc entrer dans un protocole hebdomadaire par exemple, où la soumise, à genoux, tenant le cahier entre ses mains, lis les lignes de la semaine. A la suite de cette lecture le Maître peut soir lui demander quelle récompense ou punition elle mérite. Elle prononcera alors les mots nécessaires à la préparation de la session en invoquant sa dévotion, son désir, son état de préparation, ses remerciements enfin.



Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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Jeudi 25 février 4 25 /02 /Fév 10:38

Fréquentant les cercles de rencontre (appelés "munch", terme anglais qui veut dire croquer mais qu'on pourrait traduire par apéro) il m'est ainsi donné de croiser des passionnés du BDSM. C'est sympa car les conversations sont libres, sans aucun tabou, chacun se respectant avec ses convictions, ses idées, ses fétichismes. Bien sûr le cadre est public et l'accès est parfaitement libre. 

Ces rencontres donnent l'occasion de partager des points de vue et de créer des liens (avant de les faires en réel...).

Dans mon expérience, la première surprise est de croiser de nombreuses personnes, des femmes surtout qui sont là par curiosité. Si le premier pas a été franchi, à savoir se documenter et se déplacer en revanche plus rien ne se passe après. Curieusement le contact avec un(e) dominateur(trice) ne correspond à rien.

On se trouve aussi confronté à cette catégorisation qui a fait l'objet d'un autre article sur ce présent blog. Les "leather" et les "non leather". Cette différence entre ceux qui vivent cela avec fidélité à leur passion et tout le temps et les autre qui "jouent" de temps à autre. 

 

photo 5-copie-1

Tout d'abord ma réserve par rapport au mot "jouer". Ce mot est souvent utilisé pour réaliser des sessions qui pour les uns représente un don de soi au dominant et ainsi de lui prouver attachement et soumission vraie. A ce mot, je préfère le terme de session, "faire une session" qui est certes moins facile à utiliser dans une conversation mais qui représente mieux ce qu'est la vraie relation BDSM. C'est à dire autant de domination/soumission que de sado/masochisme.

C'est ainsi que la plupart des personnes rencontrées se plaisent plus dans le jeu que dans la vraie relation et d'inverser alors les rôles, "je suis ta soumise mais c'est moi qui te commande ceci ou cela". A cela il y a des limites qui sont délicates car si le dom est à l'écoute de sa soumise, il doit se méfier de cet inversement des rôles. Il est vrai que dans la littérature on mentionne assez souvent cet état des choses.

Dire que justement ces "jeux" ont des limites me semble donc opportun, chacun étant bien entendu libre d'opter pour ses choix propres.

Si bien sûr j'ai du plaisir à mener des sessions sous forme de "jeux" (avis aux "joueuses") histoire de garder la main, j'incline bien plus à celui de diriger une soumise tout le temps avec un attachement réciproque, une émotion qui conduit à écrire les pages d'une belle histoire.

 

 

éphémère

            soumise éphémère (un insecte qui ne vit q'un jour) ... une expérience dont j'ai regretté l'issue non pas par la décision de la soumise de me quitter (nous n'étions pas dans la même ville) mais par la dernière session que je lui ai fait vivre... à cause de son insoumission... C'est elle qui m'a motivé à la rédaction de cet article.

Aujourd'hui l'insecte s'est mué et s'est posé sur une autre main... 

Soumises insoumises que sont aussi ces gens qui sous le couvert ou la protection anonyme d'internet s'amusent à manier le fantasme, à imaginer sans jamais avoir l'intention de réaliser réellement. Il est vrai que certains affichent avec honnêteté leurs intentions. J'ai connu cette soumise de Briançon qui affichait avec franchise ses intentions. Dans le même temps, et j'ai évoqué ces relations dans mes pages précédentes, des soumises qui ne le font pas, soit par poltronerie soit par jeu délibéré.

D'ailleurs récemment j'ai voulu savoir! Je me suis rendu dans la ville de la soumise laquelle m'avait donné pas mal de détails sur sa vie. Utilisant ces détails, avec l'aide du GPS je réussis à tomber sur des informations capitales qui m'ont prouvé que le nom de la soumise était faux.

Curieusement j'ai du croiser sa soeur sur le site facebook et à la question de devenir ami, elle a changé complètement sa page et son "mur".

Si cette soumise se reconnaît qu'elle sache deux choses: d'une part que je la trouverai, de toutes les façons, pour lui dire de ne plus agir de la sorte et de lui souhaiter bonne chance dans sa vie et d'autre part, deuxième choses, de l'assurer que je n'en suis pas fâché en ce sens que j'ai pas du tout envie de me pourrir l'existance en me fâchant et me vengeant. Je sais pourquoi elle a fait cela.

Que faire là contre? Je ne pourrait que recommander des étapes rédhibitoires:

voir mon article: Confiance... oui, mais laquelle ?

• S'identifier et vérifier l'identification

• Transmettre ses coordonnées (téléphone, adresse, lieu de travail)

• La rencontre.

Ne pas être "éblouis" par des photos parfois piquées ailleurs, se méfier des chats vidéos.


 

Les témoignages sont ici les bienvenus. Il pourront éclairer les suivants et nous tenir à distance des insoumises et des malhonnêtes!

 




 


Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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Jeudi 7 janvier 4 07 /01 /Jan 21:01
Un bel exemple de session.
J'apprécie le comportement du Maître qui dirige le session, un homme qui veut fouetter sa compagne. C'est très exactement ce que j'apprécie de faire. Ici le mot "stop" veut dire d'arrêter, personnellement j'emploie le mot "rouge" ou "red" en anglais.

******
J'avais montré cette vidéo à une personne qui a pris peur face à cette session. Elle interpréta ainsi ce film de façon erronée.
Il faut donc voir ce petit film complètement.

Il faut aussi préciser que la soumise qui reçoit cette flagellation le fait de façon totalement volontaire. Le dom agissant donc avec précaution et de telle façon que la douleur des coups se transforme et agisse sur la production d'endorphines (voir ici plus bas!).
Par ailleurs le dom doit agir avec son fouet ou objet de flagellation de telle façons qu'il alterne d'une fesse à l'autre par exemple permettant à la peau "d'absorber" l'impact. Personnellement je demande à la soumise de compter et de dire le chiffre seulement quand elle est prêt pour le coup suivant.

On peut aussi dire que l'intensité, c'est à dire la force, joue un rôle important: faible force, répétition rapide, force forte espacement des coups.
Il est enfin préférable de ne pas changer d'instrument, chaque instrument ayant un effet différent.  
Wikipedia: Les endorphines [hormone du plaisir, ndlr] (de l'abréviation endogenous morphine — morphine endogène1) sont un groupe de neuropeptides opioïdes endogènes, c'est-à-dire des peptides agissant comme des neurotransmetteurs, produits par le corps, agissants sur les récepteurs opiacés, sans toutefois être chimiquement apparentés aux composés de l'opium. Les endorphines sont sécrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus chez les vertébrés lors d'activité physique intense, excitationdouleur et orgasme. On les retrouve entre autres dans le cerveau et la moelle épinière ainsi que dans le système digestif. Comme les opiacés, et en particulier la morphine (d'où leur nom), elles ont une capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être voire d'euphorie2.


Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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