Jeudi 25 février 4 25 /02 /Fév 10:38

Fréquentant les cercles de rencontre (appelés "munch", terme anglais qui veut dire croquer mais qu'on pourrait traduire par apéro) il m'est ainsi donné de croiser des passionnés du BDSM. C'est sympa car les conversations sont libres, sans aucun tabou, chacun se respectant avec ses convictions, ses idées, ses fétichismes. Bien sûr le cadre est public et l'accès est parfaitement libre. 

Ces rencontres donnent l'occasion de partager des points de vue et de créer des liens (avant de les faires en réel...).

Dans mon expérience, la première surprise est de croiser de nombreuses personnes, des femmes surtout qui sont là par curiosité. Si le premier pas a été franchi, à savoir se documenter et se déplacer en revanche plus rien ne se passe après. Curieusement le contact avec un(e) dominateur(trice) ne correspond à rien.

On se trouve aussi confronté à cette catégorisation qui a fait l'objet d'un autre article sur ce présent blog. Les "leather" et les "non leather". Cette différence entre ceux qui vivent cela avec fidélité à leur passion et tout le temps et les autre qui "jouent" de temps à autre. 

 

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Tout d'abord ma réserve par rapport au mot "jouer". Ce mot est souvent utilisé pour réaliser des sessions qui pour les uns représente un don de soi au dominant et ainsi de lui prouver attachement et soumission vraie. A ce mot, je préfère le terme de session, "faire une session" qui est certes moins facile à utiliser dans une conversation mais qui représente mieux ce qu'est la vraie relation BDSM. C'est à dire autant de domination/soumission que de sado/masochisme.

C'est ainsi que la plupart des personnes rencontrées se plaisent plus dans le jeu que dans la vraie relation et d'inverser alors les rôles, "je suis ta soumise mais c'est moi qui te commande ceci ou cela". A cela il y a des limites qui sont délicates car si le dom est à l'écoute de sa soumise, il doit se méfier de cet inversement des rôles. Il est vrai que dans la littérature on mentionne assez souvent cet état des choses.

Dire que justement ces "jeux" ont des limites me semble donc opportun, chacun étant bien entendu libre d'opter pour ses choix propres.

Si bien sûr j'ai du plaisir à mener des sessions sous forme de "jeux" (avis aux "joueuses") histoire de garder la main, j'incline bien plus à celui de diriger une soumise tout le temps avec un attachement réciproque, une émotion qui conduit à écrire les pages d'une belle histoire.

 

 

éphémère

            soumise éphémère (un insecte qui ne vit q'un jour) ... une expérience dont j'ai regretté l'issue non pas par la décision de la soumise de me quitter (nous n'étions pas dans la même ville) mais par la dernière session que je lui ai fait vivre... à cause de son insoumission... C'est elle qui m'a motivé à la rédaction de cet article.

Aujourd'hui l'insecte s'est mué et s'est posé sur une autre main... 

Soumises insoumises que sont aussi ces gens qui sous le couvert ou la protection anonyme d'internet s'amusent à manier le fantasme, à imaginer sans jamais avoir l'intention de réaliser réellement. Il est vrai que certains affichent avec honnêteté leurs intentions. J'ai connu cette soumise de Briançon qui affichait avec franchise ses intentions. Dans le même temps, et j'ai évoqué ces relations dans mes pages précédentes, des soumises qui ne le font pas, soit par poltronerie soit par jeu délibéré.

D'ailleurs récemment j'ai voulu savoir! Je me suis rendu dans la ville de la soumise laquelle m'avait donné pas mal de détails sur sa vie. Utilisant ces détails, avec l'aide du GPS je réussis à tomber sur des informations capitales qui m'ont prouvé que le nom de la soumise était faux.

Curieusement j'ai du croiser sa soeur sur le site facebook et à la question de devenir ami, elle a changé complètement sa page et son "mur".

Si cette soumise se reconnaît qu'elle sache deux choses: d'une part que je la trouverai, de toutes les façons, pour lui dire de ne plus agir de la sorte et de lui souhaiter bonne chance dans sa vie et d'autre part, deuxième choses, de l'assurer que je n'en suis pas fâché en ce sens que j'ai pas du tout envie de me pourrir l'existance en me fâchant et me vengeant. Je sais pourquoi elle a fait cela.

Que faire là contre? Je ne pourrait que recommander des étapes rédhibitoires:

voir mon article: Confiance... oui, mais laquelle ?

• S'identifier et vérifier l'identification

• Transmettre ses coordonnées (téléphone, adresse, lieu de travail)

• La rencontre.

Ne pas être "éblouis" par des photos parfois piquées ailleurs, se méfier des chats vidéos.


 

Les témoignages sont ici les bienvenus. Il pourront éclairer les suivants et nous tenir à distance des insoumises et des malhonnêtes!

 




 


Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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