Pour commencer

Mercredi 13 juin 3 13 /06 /Juin 20:19

Clovehitch est mon pseudo.

J'aime la relation BDSM dans le cadre d'échanges avec des adultes consentants, libres et capables de discernement.

Je refuse catégoriquement tout contact ou action qui a un caractère contraire à la loi et notamment ce qui touche à la pédophilie, les messes noires, abus de personnes et autres pratiques similaires.

Je précise ceci à l'occasion d'un contact que j'ai eu avec une "chatteuse" nommée Olicia, sur le chat-bdsm le 19.1.2012.

Par Clovehitch - Publié dans : Pour commencer
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Lundi 12 décembre 1 12 /12 /Déc 13:37

 

fr.123rf.com

les joueurs et joueuses .... dehors! 

Il arrive régulièrement, au travers des discussions avec des correspondantes de parler de la confiance. En effet la confiance reste le dénominateur commun de toute relation BDSM.

Une soumise se met à disposition de son Maître. Elle le fait en risquant parfois sa vie! Si la confiance n'existe pas, la relation sera mauvaise et trahie.

Mais avant de donner mon point de vue sur ce problème, que j'estime essentiel dans la relation avec une soumise, je veux citer quelques rappels et définitions que j'ai tiré de Wikipedia:

La confiance renvoie à une attitude générale, rencontrée dans des circonstances multiples, où une personne détermine son comportement sur la base d'un sentiment puis d'un raisonnement.

n.f. lat. confidentia influence de l'ancien français fiance, confiance, foi. (1)

La confiance est la base de toute relation. La recherche, puis l'analyse de preuves peut renforcer la confiance ou au contraire créer un nouveau sentiment : la méfiance

Faire confiance a priori, c'est se déterminer spontanément en supposant un a priori positif. A l'inverse on qualifiera le sentiment de méfiance ou défiance.

La confiance se gagne. Au fil du temps les relations humaines se tissent. Lorsque je fais ce que je dis et dis ce que je fais, je suis digne de confiance. La vérité est le ciment de la confiance... On parlera plus volontiers de réalité, de faits (selon Larousse)."

Les relations, le plus souvent établies par le biais d'un site internet, sont favorables car elles ouvrent en grand le choix, la facilité de se rencontrer. La communication établie reste cependant soumise à la preuve de l'honnêteté des partenaires. Si internet est cette merveilleuse plateforme de contacts de gens probes, malheureusement la toile est parsemée d'individus qui laissent libre cours à leurs fantaisies, leur fantasmes et ceci sous le couvert de l'anonymat. Jeu facile, sans risques qui laisse parfois apparaître le mépris de la part des auteurs de ces pratiques.

J'ai évoqué, en titre de ce blog, la présence détestable des fantasmeuses qui ne disent pas la vérité! J'ai rencontré, plus d'une fois, des correspondantes (est-ce que sont vraiment des femmes ?) qui en fait appâtent leur proie avec des sentiments amoureux, acceptent sans hésiter dans la volonté d'être la soumise modèle.

 

Exemples vécus de violations de la confiance.

Victime aussi de ces pratiques (et il semble que je ne sois pas le seul) j'ai fait quelques observations intéressantes et identifié des systèmes utilisées par ces personnes peu scrupuleuses.

Ce que je cite ici dessous sont des messages réels. J'ai rien enlevé.

On en apprends tous les jours sur les méthodes utilisées par des gens sans scrupules:

Un signe assez courant, l'utilisation d'un texte de présentation plus long que d'habitude, au moment de faire connaissance (ce qui est assez inhabituel) pour ensuite demander de l'argent:

Bonsoir ,
Comme promis je vais vous parler de moi et de mes attentes .En effet comme vous pouvez le savoir je suis à la recherche d'un homme avec qui je partagerais tout le reste de mon existence.
La seule chose que je peux donner à un homme, c'est de la tendresse, de la douceur, de l'amour et mon envie d'aller de l'avant ! Cela suffira-t-il  à vous séduire ?
Pas sûr, et pourtant, je peux vous affirmer qu'il y a en moi, une inébranlable envie d'aimer, de respecter, de séduire et de rendre heureux l'homme que mon cœur aura choisit !

 
[... suit un texte d'une vingtaine de lignes...]


 Voilà charmant inconnu, à qui je m'adresse, la vie que je vous propose pour vous permettre aussi de mieux comprendre ma personnalité, ma sensibilité, ma sensualité, mon romantisme et ma tendresse.
 Je vous fais parvenir quelques photos de moi et des mes sculptures, prenez bien soins d'elles et j’espère aussi en recevoir quelques une de vous.
Affectueusement
Sarah

Une autre technique utilisées par des américaines pour de la recherche d'argent...

(A un moment relativement proche du premier contact le correspondant demande de l'aide financière:)

   Its 4.57am now, i cried last night, i cried not because i'm weak or because i'm a woman, i cried because i was broken.In a world where it's quite difficult for a woman to be independent, I live off a freelance job that is mostly dominated by large and well known families and company, i managed to stay afloat, not because i'm very good at what i do but because i work extra hard, i mean very hard, i got sick here, i endured a lot of bullshits, i endured a lot of hardship, times when i get almost crazy with loneliness, the nights when i wake at night and think how alone i truely am, i cried last night because everything i have suffered for all this while, all the money i have spent all the sweats and the blood is going to mean nothing, i cried because nothing seems right, i feel like i'm a big failure.The meeting with the customs did not go as planned, the regular fee they should have charged me is around 2000-2500usd but because of there new law, they demanded 3500usd before they could give me the trade permit,  i don't know what to do, last week  i paid all my accommodation and feeding and internet fees, that ran to almost 2500usd, all i have left with me is 2080usd, i need 1420 more to get the permit and make my sales, i'm doing what i have vowed not to ever do,ask for help from people,.i really need you bad here, if it weren't urgent i wouldn't bother asking you, i know you have your commitments and that this is very impromptu, but i just need the money to pay the customs till i make i sales, i have to lean on you, i don`t want to be a failure. waiting to read from you.
    Monica

NB: Cette personne que j'ai contactée sur alt.com a été exclue du site par l'administrateur avec une indication donnant la raison.

Une autre technique utilisée, laisser avancer le contact, parler de confiance sans arrêt et soudain demander de l'argent. En cas de refus ou d'hésitation de ma part, elle accuse de ne pas faire confiance.

 Solange:

 tu sais ça fait maintenant plusieurs jours que je discute avec toi. Je te fais confiance alors tu dois m'aider!

 Tu m'envoie de l'argent pour que je puisse m'acheter des vêtements pour te plaire.  Alors sois gentil, ne m'oublie pas car tu sais, moi je t'aime et je ne veux pas que tu me critique si j'ai pas des habits qui te plaisent.

 

Morgan T.: Voulais passer un bon week end et voulais aller au sex shop pour me faire plaisir. "Je veux acheter un gode, envoie moi 250 Livres Sterling. Stpl."

ou encore

"Je veux te rejoindre, paye-moi le billet d'avion."


 La confiance dans une relation BDSM qui se construit, que faire ?


         www.atelier de france.fr

peut-on avoir confiance ?

 (photos tirées de www.toutlecine.fr)

 

Premières retenues initiales dans les rapports de confiance.

Dans les conversations arrivent aussi  des limitations dans les rapports dits de confiance. Les exemples les plus fréquents sont:

                                                • le vrai nom de famille

                                                • l'adresse

                                                • le numéro de téléphone

                                                • l'endroit où l'on travaille, la raison sociale de l'entreprise

Ces limitations ou cette rétention de détails, que l'on peut dans un premier temps comprendre, finissent pas être agaçantes car ils laissent subsister un doute que seul la rencontre physique et réelle peut lever. Je le demande pourtant pour construire cette confiance et apporter les preuves qui scellent cette confiance nécessaire entre les partenaires, entre soumise et Maître mais aussi entre Maître et soumise!

En conclusion la confiance oui! Elle se construit, elle se gagne. Un contact par internet, peut être très beau, met de l'assurance bien sûr; mais celle-ci ne sera complète que le jour où les gens se rencontrent, se parlent  se touchent et accceptent de se confier complètement en fournissant tous les détails voulus. Selon moi ce sont seulement sous ces conditions que l'on est en mesure d'entretenir une relation S/M pure et pleine.

Je ne veux pas mettre une confiance naissante en doute et je me montre volontiers patient. Je comprends qu'aujourd'hui les gens qui abusent et qui sont malfaisants courent les rues et le net. Cela refroidit plus d'une personne. Mais je reste positif et confiant.

De plus, pour ma part, mettre un doute dans cette construction instille dans l'échange des éléments négatifs qui, s'ils se répètent, me conduiront à cesser la relation.

Il m'arrive aussi à vérifier les affirmations. J'ai contacté des amis ou des proches cités, je contacte l'entreprise où la personne dit qu'elle y a travaillé. Si ces informations ne se vérifient pas j'exclu définitivement le contact.

 

La preuve la plus évidente... et la rencontre.

Dès que la rencontre a eu lieu ou que les éléments que j'ai cité ci-dessus (nom de famille, vrai et vérifiable, adresse, numéro de téléphone) ont été donnés, à ce moment et seulement à partir de ce moment, j'accepte d'établir un lien fort et durable. Je donne mes gages en échange de la personne en face de moi. La relation avec une soumise comme d'ailleurs avec un ou une amie peut alors se faire sans arrière pensée et peut réussir!

Cette confiance établie est une marque de respect. Je respecte et m'abstient de tout harcèlement téléphonique ou de présences. Tout se règle selon les codes convenus, rien de plus et rien de moins. 

 

Quoiqu'il arrive cette confiance assure la personne avec qui j'ai été en contact, qu'en cas de changements  ou de choix différents, ce que je peux aussi comprendre, le harcèlement est exclu! Elle s'en va, j'en prends acte et c'est tout, je n'entends pas perdre mon temps en la poursuivant. Cest d'ailleurs inutile et irrespectueux!

 Ca aussi fait partie du contrat de confiance!


Maître François

 

PS: J'aimerai aussi ajouter à ce texte une chose hyper importante. En relation BDSM la confiance trahie débouche évidemment sur une rupture. C'est normal. On se sépare, et en conformité avec les règles BDSM on enterre tout sans préjudice graves pour l'un ou pour l'autre.

Ce qui l'est moins c'est que l'un des deux commence une démarche de harcèlement et de menaces (publications des échanges, des lettres, transmission de preuves à des tiers, contact avec l'employeur, plainte pénale, et j'en passe et des meilleures). Si cela devait arriver il est bien certain que les dégâts seraient profonds et pour ce qui me concerne irrémédiables.




Par Clovehitch - Publié dans : Pour commencer
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Mardi 26 juillet 2 26 /07 /Juil 09:29

Un orage a grondé récemment au-dessus de ma tête (6-7.6.12), encore "mouillé" par les pluies diluviennes, je rentre de ces "vacances" qui m'ont contraint à une "suspension de séance".

Cet épisode, à la métaphore humide, m'a fait vivre, une fois de plus, les réalités de la vie vanille et de sa distance avec le mode de vie BDSM que j'ai choisi.

En analysant ce qui est arrivé (juin 2012), j'ai repris deux définitions qui, en effet, me poussent à préciser dans quelle direction j'entend pratiquer ma passion et de profiter de préciser les choses.

* * *

En anglais on définit deux comportement BDSM qui sont essentiellement différents:

Leather Lifestyle et Non leather Lifetyle (Amorous love). En tentant une traduction on pourrait dire littéralement le style de vie cuir et le style de vie non cuir, respectivement amoureux.

L'origine du style de vie "cuir" tire son origine des pratiques des soldats américains homosexuels revenus de la guerre du VietNam (port de vestes de cuir noir, clous et usage de vêtements de couleur noire). Ce style de vie a ensuite été repris dans le monde BDSM qui s'en est bien vite accomodé. Ce style de vie est, en fait, complètement composé de règles de vie, de pratiques qui régissent l'activité des esclaves. Un cadre de vie assez stricte qui donne aux sanctions toutes leurs justifications. L'esprit "cuir" fait donc ressortir une relation hiérarchique basée sur les tops (maîtres) et les bottoms (esclaves). Lors des épreuves ou des corrections qui émaillent la relation, ce style de vie (et notamment les règles qui la régissent) provoque une libération totale des passions (catharsis).

A l'inverse, dans le monde "non cuir" une épreuve est vécue pour elle-même, c'est à dire qu'elle est vécue pour ce qu'elle est sans autre attache morale ou psychologique comme on peut l'observer dans la relation "cuir". Personnellement j'ajouterai qu'elle correspondrait à une pratique masochiste unique qui parfois se distance franchement de la relation top/bottom.

Ma préférence, ma passion et mes pratiques vont indiscutablement vers le mode de vie Leather et donc se réalise tant par le contact par moyens de communication (24/) que par le contact réel (ici selon les disponibilités, aussi 24/7). 

Lors de la lecture de mon blog, vous pourrez relever les règles que j'ai commencé à rédiger. Elle seront, au fur et à mesure que le temps avance, complétées. J'aborderai donc les règles et les protocoles spécifiques (le prêt à d'autres maîtres, la relation en public, les signes conventionnels entre maître et esclave, communication par emails, comment répondre à des questions, comportements en présence du maître, recevoir le maître, servir à table, rituels, etc.)

Ce style Leather induit ainsi des comportement qui sont normés et parmi lesquels on trouve la "passation de pouvoir". L'esclave se remet, volontairement et sur la base d'un contrat (tacite, oral ou écrit) entre les mains d'un Maître tant sur le plan physique que psychologique. 

Qui est donc cet esclave? C'est une personne qui remet sa destinée entre les mains d'une autre personne. Concrètement dans cette relation, l'esclave remet sa liberté en échange de sa protection (c'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai pu poursuivre ma relation avec Tia, étant donné que je me trouvais dans l'incapacité objective d'assurer sa protection).

Dans cet esprit aussi, l'esclave ne bénéficie que de l'autonomie accordée par le Maître. Elle n'a donc pas le droit d'être fâchée ou contrariée par un ordre ou une instruction de son Maître. Le but de l'esclave est finalement de rendre la vie de son Maître agréable, ordonnée et remplie de satisfactions. 

En contrepartie, le Maître doit à l'esclave le souci d'une progression et un développement personnel continu. Ainsi il demandera à son esclave des choses mesurées et en relation avec les buts et les intentions de leur relation BDSM. Il se préoccupe aussi de sa santé, de son bien être et de sa personne en général.

Différence entre amie et esclave

C'est ainsi que l'esclave n'est pas la petite amie du Maître. Une petite amie aurait les mêmes droits et reponsabilités que le Maître. Une esclave n'a que les droit accordés par son Maître. Pour être concret, une petit amie dirait par exemple: " Bon, on va aller voir une film ce soir" ou "on va aller manger dehors ce soir". Une esclave dirait alors:" Maître, si cela peut vous faire plaisir, j'ai vu qu'on tourne un film qui pourrait vous intéresser, est-ce que cela vous plairaît de le voir. Me donnez vous la permission de vous le décrire, Maître ?" ou " Maître, désirez-vous prendre un repas à l'extérieur et me donnez vous la permission de réserver une table ? Maître".

Vanille/BDSM

Dans cette position, il arrive que l'amour vienne contaminer la relation. En fait le Maître aime son esclave sans qu'il tombe amoureux d'elle. Ce qui n'est pas contradictoire avec le fait que l'esclave soit amoureuse de son Maître (pour autant que cet amour soit construit par une relation réelle prolongée et physiquement concrète). Ceci étant posé, il est vrai que je porte personnellement de l'affection envers mon esclave. Une affection très forte et un attachement que les chaînes peuvent concrétiser effectivement. D'ailleurs en lisant la prière de la soumise on peut relever la qualité de cette relation. 

On distingue ainsi la vie vanille qui est surtout exprimée entre les membres d'une même famille, et n'inclut donc pas l'autorité et la relation de remise de pouvoir à une autre personne qui est donc la caractéristique du BDSM.

Attentes d'un Maître envers son esclave

Une esclave doit toujours faire attention d'agir et de répondre de telle façon que les ordres de son Maître apparaissent justes. Une esclave ne doit jamais donner l'impression que son Maître commet une faute par son langage corporel ou son visage ou son attitude. Elle fait en sorte de montrer l'adéquation de l'ordre parce qu'elle le considère comme juste. Dans les cas où elle ressent qu'il manque quelque chose ou dans le cas d'un ordre incomplet, elle va, dans les limites du protocole, suggérer ou proposer dans le sens du Maître.

Il est évident que dans les cas de menace grave ou de péril l'esclave agira immédiatement, sans respecter le protocole. De plus le Maître doit agir pour éviter que son esclave commette des actes contraires à la loi ou manifestement dangereux.

La fiabilité construit la confiance

En plus d'être honnête, de faire preuve de dévouement, de ponctualité et de franchise, il est attendu que l'esclave soit en permanence atteignable. Si autrefois cette caractéristique était difficile, aujourd'hui le téléphone portable permet de réaliser cette relation permanente qui est le seul gage d'une vie BDSM pleine et entière. Il est évident que cela permet de vivre de façon indépendante tout en gardant la relation vivante et permanente.

Nous savons que dans une relation BDSM les épreuves tant physiques que mentales peuvent être parsemées de problèmes qui poussent l'esclave à émettre un signal de détresse. En situation d'épreuve le mot sera "rouge" alors que dans les autres cas, l'esclave prononcera le nom du Maître précédé par ce mot (Exemple: Maître François). A distance, on utilise un code précis (1. Maître au secours, appelez pour moi la police; 2. Maître ça ne va pas du tout rejoignez-moi le plus vite possible; 3. Maître ça va mais je désire stopper la pratique, permettez moi de rentrer/appelez la personne pour faire cesser; 4. Maître, ça va mais rien de bien folichon, je quitte dès que je peux; 5. ca va bien, bonne expérience je reviendrai volontiers).

Epilogue

Evoqué au début, le passage "sous la pluie" m'a poussé à préciser mes choix. Bien sûr, de l'entier de mon blog on comprend que le choix "Leather" est celui qui me plaît. Le préciser ici me semblait approprié et aussi "curatif" pour son auteur, tellement les dernières circonstances "métaphorisées" au début de ce texte m'ont émues. Je sais aussi que ce propos cache des émotions parfois exacerbées. Que la lectrice de ce texte trouve aussi, par ces lignes, une profonde sensibilité à son égard. 

Maître François

 

 

Pour aller plus loin lire aussi: Robert J. Rubel, Protocols, Handbook for the female salve, the Nazca Plains Corporation, Las Vegas, Nevada, 2007.

Par clovehitch-francois74 - Publié dans : Pour commencer
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