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CLOVEHITCH, le blog du Maître
aux femmes qui désirent vivre leur passion BDSM avec un Maître, qui le suivent par intérêt, par amitié ou encore par dévotion.
La documentation permet de faire quelques recherches sur le partage d'expériences et aussi d'apporter des explications à des pratiques BDSM qui sont parfois difficiles à saisir. La lecture est aussi un bon moyen de préciser des techniques de domination et de comprendre le processus de progression qui m'a toujours intéressé. Peut être est-ce aussi pour trouver le moyen de recruter de nouvelles adeptes de cette passion.
J'ai souvent été étonné d'apprendre que l'arrivée d'une soumise dans ce monde a été provoqué qui par un film, qui par une discussion prolongée avec un ami ou une connaissance, par une lecture, par une situation qui révéla à la personne son inclination à vivre cette forme de pratique intime.
Je ne saurais oublier de mentionner les ouvrages de John Norman sur le monde de Gor et sur le livre qui figure sur cette photos: "les esclaves de Gor". Plus loin de livre très mesuré mais inétressant car exhaustif sur la relation BDSM, en anglais portant le titre SM101 de Jay Wiseman.
J'ai mentionné sous le titre "pony play" le livre richement illustré sur le pony play. Un très bel ouvrage sur cette pratique que j'estime quasiment incontournable dans une relation S/M.
J'ai par exemple été sensibilisé par les auteurs américains dans la pratique des protocoles. En fait cet ensemble des règles de vie imposées par le Maître sur sa soumise.
Les principaux livres en BDSM sont de langue anglaise. D'ailleurs il faut préciser que plusieurs ouvrages français sont en fait des traductions de textes anglais.
Il existe aussi une belle littérature en langue allemande.
Personnellement, en français, j'estime que l'un des meilleurs texte d'introduction au BDSM est le récit de Vanessa Duriès avec le Lien.
Il s'agit certes d'une roman, mais la biographie de cette jeune étudiante n'est pas loin de ce qui est décrit ici.
Et voici qu'aujourd'hui, alors que je m'apprêtais à commander le livre pour une soumise du nom de Li, je découvre un article qui est l'interview de ma mère de cette fille qui n'est plus:
Avec "Le lien", aujourd'hui trouvable en poche chez "J'ai lu", Katia Lamara, sous le pseudonyme de Vanessa Duriès a franchi le mur du son SM. Sa trajectoire de météorite s'est brutalement arrêtée dans un accident de la route, le 13 décembre 1993. Elle avait 21 ans. Ce qu'elle fut m'a troublé. J'ai souhaité en savoir plus. Sans voyeurisme déplacé. Rencontre sans fard avec sa mère, et entretien, avec réponses simples et sincères.
JF : Madame Lamara, je vous remercie d'avoir accepté de me recevoir pour me parler de Katia. Vous avez accepté sans difficultés. Vous avez pris du recul ?
EL : On ne fait jamais le deuil.
JF : Quel regard portez-vous maintenant sur votre fille ?
EL : Elle vit toujours en moi.
JF : Comment avez-vous eu connaissance de sa sexualité différente ? C'est uniquement la découverte du "cahier noir", comme elle l'écrit ?
EL : Elle en parlait librement avec moi.
JF : D'après-vous qu'est-ce qui a incité Katia a choisir cette sexualité ?
EL : Par amour pour un homme.
JF : Sur le choix de son pseudonyme "Vanessa Duriès", quelle est votre explication ?
EL : Elle aimait bien Vanessa Paradis. Pour le nom, elle a pris le bottin. Le premier de la liste était Duriès.
JF : Comment avez-vous vécu la médiatisation de Katia ? Regardiez-vous les émissions auxquelles elle participait ?
EL : Je n'ai vu qu'une seule émission.
JF : Katia affirme qu'elle a coupé les ponts avec sa famille. Qu'en est-il vraiment ?
EL : Pas avec moi.
JF : Katia voulait-elle vraiment mettre un terme à ses relations SM ?
EL : Oui. Elle voulait écrire des nouvelles. Et puis, c'était les enfants qui l'intéressaient.
JF : A Toulouse, l'affaire Alègre a braqué les projecteurs de l'actualité sur les pratiques SM. Qu'en avez-vous pensé ?
EL : Je l'ai suivie. Je ne me suis pas trop penchée dessus.
JF : Lorsqu'on vous dit que Katia est devenue une "icône" du milieu SM, que répondez-vous ?
EL : Ca me désole. Elle mérite mieux que ça.
JF : Dans quelle circonstances avez-vous appris la mort de Katia ?
EL : On a reconnu la Mercedes au sigle... C'est tout vous dire...
JF : Vous m'avez dit au téléphone : "Je ne peux pas vous dire où est enterrée Katia". Que craignez-vous ? Des actions plus ou moins malsaines sur sa tombe ?
EL : Oui. Elle a d'abord été placée au dépositoire du cimetière de Laugnac. Elle est maintenant enterrée dans mon village natal.
JF : Aujourd'hui, votre avis sur le SM a-t-il changé ?
EL : Mon regard n'a pas changé. La liberté est universelle.
Propos recueillis en avril 2007 A retrouver sur Wikipédia : une rapide biographie de Vanessa Duriès et une critique du livre par Aurora.
La lecture de cet interview m'a évidemment remué. Il est vrai que Vanessa avait choisi une vie intime différente des autres et je ne peux juger les propos de sa mère. Avouons que les propos sont forts.
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