Mercredi 13 juin 3 13 /06 /Juin 20:37

Nous nous sommes rencontrés devant le bâtiment de la poste de Bumpliz près de Berne. J’y étais avant toi et quand tu es arrivée avec ta voiture, tu m’as tout de suite vu.

Descendant de ta voiture tu es venue vers moi, tu t’es agenouillée dans la rue qui à ce moment là n’étais pas trop fréquentée. A travers mon pantalon tu m’as embrassé le sexe. Je t’ai alors prise sous le bras, je t’ai relevée pour t’embrasser.

Tu as ensuite pris ta valise dans ta voiture et je l’ai mise dans le coffre.

Nous sommes ensuite partis pour nous rendre à Zürich à cette rencontre shibari organisée par le club suisse-alémanique. En route tu as d’abord été silencieuse et je t’ai alors ordonné d ‘enlever ton string. Te soulevant sur le fauteuil de la voiture tu as relevé ta jupe droite de flanelle grise pour saisir le fil élastique et tirer en bas ce petit morceau de dentelle noire. Tu sais que je n’aime pas trop les sous vêtements noirs mais probablement as-tu envie de me provoquer pour que j’ajoute cela à ton cahier de punitions

De nouveau le silence que j’ai interrompu par la musique du cd que j’avais enclenché sur le lecteur de la voiture. Un rythme de jazz.

Après une petite demi heure je t’ai demandé d’ouvrir la boîte à gants dans laquelle tu as extrait un petit paquet emballé dans du papier gris clair. Tu l’as ouvert pour trouver un flacon de parfum Chanel n°5. Emue tu m’as serré la main pour me remercier.

Je t’ai ensuite posé des questions sur tes récentes activités et ton entourage. Toujours très docilement tu as précédé tes réponses par le mot Maître comme tu l’as depuis toujours fait.

Etant donné qu’il était 19h00 je t’ai proposé un sandwich que j’avais préparé à cette occasion.

Nous sommes arrivés devant le bâtiment industriel dans lequel au dernier étage le club est hébergé. Etant donné qu’il s’agit d’un dojo japonnais, les invités doivent se déchausser et devant la porte plusieurs dizaines de chaussures attendent. Nous entrons et je salue quelques participants que je reconnais… Isidora, Daniel, Michael, Regula, et bien d’autres que je ne connais pas. Je te présente les invités que tu salue par une petite inclination de la tête.

Nous allons ensuite nous changer pour mettre des habits plus adaptés. Tu passes ton justaucorps noir et tes collants.

Nous prenons quelque chose à boire. Tu observes des invités qui ont déjà commencé des exercices de bondage. Nous nous asseyons et je t’expliques ce que nous allons faire ensemble. Je vais chercher mon sac contenant les cordages en chanvre rouge et brun dont je dispose.

Je commence un bondage de tes bras que je ramène en arrière (selon Gote shibari), je te lie les bras puis en descendant, la taille, les jambes, te voilà immobilisée dans cette araignée de fils de chanvre. Je ne te suspends pas comme je pourrais probablement le faire.  Je défais tes liens et nous nous reposons un moment en regardant les autres invités. En bonne esclave tu t’agenouilles à mes pieds que tu as baisés en passant. Je te passe la main dans ta chevelure pour te remercier de cette attention.

Je te donne l’ordre d’aller chercher une boisson pour nous. Tu reviens et me donne le verre. Tu t’agenouilles à nouveau.

Il fait très chaud et mon visage transpire. Tu te lèves pour aller chercher un linge de bain. Avec dévotion tu m’éponges le visage. Tu es une bonne esclave!

Je te reprends pour une nouvelle situation. Tes mais liées, ramenées par-dessus ta tête en arrière (Kotobu ryo-tebuki *). Le haut de ton corps est pris dans les liens après une quinzaine de minutes de nœuds et de lissage des cordages qui enserrent ton corps. Après t’avoir basculée sur le côté, je te lie les jambes repliées. Immobilisée ainsi tu restes liée et je te caresse doucement le visage, les seins et ton entrejambe. Ces moments de douceurs te font fermer les yeux-

Je te libère à nouveau. Tu me susurres des mots à l’oreille en me donnant tes impressions sur ce que tu vois devant toi. Un couple de fille d’ont l’une est ligotée par une grande brune aux cheveux longs et qui manie avec dextérité, bien mieux que moi, les cordes, glissant l’index sous les doubles cordes pour faire passer des brins et créer des figures presque géométriques. Tu regardes une femme d’un certain âge enveloppée dans une sorte de toile d’araignée de cordages rouges (Kikkou shibari). Elle est prête à être suspendue par de nombreuses cordes attachées à à un anneau à la poutre du plafond.

Isidora viens vers nous pour échanger quelques mots, elle qui parle le suisse-allemand, s’adresse à toi en français, tu lèves les yeux vers moi pour me demander la permission de lui répondre, j’acquiesce brièvement d’un mouvement de la tête.

Je t’ordonne de te mettre debout pour refaire encore une autre situation de bondage. Je saisis un bâton de bambou pour te lier les bras le long de ce long bâton. Je passe ensuite les cordages autour de tes jambes l’une contre l’autre.

Je te couche sur le ventre. Dans cette position je plie tes jambes en arrière et attache les chevilles avec le cordage en les reliant à ta tête tirée en arrière. Les brins passent sur tes yeux fermés et dans ta bouche ouverte. Je te parle doucement et te félicite pour ton courage dans cette position certes assez difficile.

La soirée se passe, les invités lentement s’éclipsent, certains en passant pour saluer.

Daniel, l'un des organisateurs de ce club est en train de s'affairer sur une jeune fille en lui liant le buste et les bras (Takatekote). Nous regardons un moment son action. Il tisse le dos de la soumise avec ses cordes à un tel point qu'on ne distingue presque plus le dos.

Nous nous rhabillons et partons.

Dans la voiture tu t’assieds et tu me parles de tes impressions de cette soirée. Tu me dis ton désir de refaire ces bondages mais tu me demande le te les faire nue. Je t’assures que nous le ferons bientôt.

 

Nous arrivons à l’hôtel, nous prenons la chambre. Arrivés dans la chambre tu déposes ta valise, tu t’agenouilles dans la position que tu connais et qu’automatiquement, à défaut de recevoir un ordre, tu prends.

Je dépose mon bagage et je te donne l’ordre ensuite de te mettre nue. Je te donne l’ordre de prendre une douche pendant, qu’à mon tour, je me déshabille.

 

Je me rends à la douche et tu me laves le corps.

Nous nous séchons mutuellement  et ensuite tu vas chercher la chaîne que tu porteras pour la nuit. Je passe mon peignoir de voyage.

Tu procèdes à ta toilette, ton visage, tes dents, ton intimité.

Tu te couches sur le lit et tu me tends ta cheville pour que je passe la chaîne autour de la cheville. Le cadenas se referme avec un clic sonore. Je fixe l’autre bout de la chaîne au sommier du lit. Tu me présentes tes poignets dans le dos et je les enfermes dans les menottes d’acier fin.

Je dépose un doux baiser sur ta bouche et m’assures que tu sois bien installée.

Je fais à mon tour ma toilette et je te rejoins au lit.

Je te présente ma queue pour que tu puisse s y déposer un baiser et me la sucer. Bien en érection je change de position et je te pénètre. Tes mains dans le dos décalées sur le côté, je te dépose ma liqueur d’amour au fond de ton vagin. De longues saccades qui te remplissent presque complètement.

Je t’embrasse encore tendrement et j’éteins la lumière. Nous dormons.

Il est cinq heures et tu me réveilles car tu désires aller au toilettes. Je me lève et libère ta chaîne je t’accompagne pour que tu puisses te soulager et comme tu as les menottes je t’essuies aussi car la liqueur que je t'ai donné coule encore hors de ta vulve !

Nous continuons notre sommeil.

Il est 8 heures et je me lève, je te détaches, libère tes mains. Nous nous préparons pour aller prendre le petit déjeuner.

Tu me suis ! Tu es brave, tu es une belle esclave d’amour ! Nous allons passer encore une belle journée ensemble!

 

* Termes techniques japonais

 


Par Clovehitch - Publié dans : Informations
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