Un arbre dans la campagne près d'Annecy a vu une relation naître! Les feuilles de l'arbre sont en train de tomber. C'est l'automne, il est triste l'arbre, il ne verra plus ces deux êtres qui se sont aimés et qui avaient promis de venir vers lui au terme des 3 premiers mois...

Je suis venu le voir cet arbre, hier d'ailleurs. Je lui ai parlé:

"L'arbre, tu sais, on ne reviendra plus! Elle est partie, elle a laissé ma main vide. Son merveilleux sourire, c'est fini! Tu sais, l'arbre, je l'aime encore! Je la laisse tranquille, elle se cherche un mari, je la respecte, je garde simplement son souvenir dans ma tête comme toi dans ton solide bois, sous ton écorce!

L'arbre, ne pleure pas, garde en mémoire ces instants du 23 août 2012, c'était beau n'est-ce pas, même si c'était dans l'obscurité, parfois éclairé par les phares des voitures qui passaient non loin. Tu as vu, l'arbre, elle était belle n'est-ce pas, coquine aussi ... non?

L'arbre, je reviendrai te voir pour te consoler. Tu sais l'arbre, elle recherche le bonheur, alors garde-lui, non pas de la rancoeur, mais l'espoir qu'elle sera heureuse dans sa nouvelle vie!

L'arbre, dis lui, par téléphathie, quand le vent souffle dans tes branches que tes racines se sont introduites dans le sol avec calme et patience, chaque fois que tu rencontres un petit caillou qui vient t'empêcher de pousser tes radicelles tout droit; tu t'en es accommodé n'est-ce pas l'arbre. Tu as fait avec... Je lui l'ai dit: "comprends, garde ton prochain compagnon, ne joue plus, enracine-toi.

L'arbre, soit pour elle, un bel exemple.

L'arbre, à bientôt, on ne l'oubliera pas, hein, promis!"

la photo jaunie de l'arbre...

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Bonjour l'arbre... l'hiver se prolonge et j'espère que tes racines n'ont pas trop froid. Tu sais l'arbre, ça fait longtemps que je voulais te le dire. J'avais revu Barbara, et après une petite pause amicale, nous avions repris notre relation. C'était beau, même que j'aie accepté de ne pas poursuivre ce qui fait l'objet de ce blog mais s'aimer sur une base "vanille". Hélas, cela n'a pas duré. Oh tu sais, l'arbre, je n'avais pas perdu l'idée qu'elle se cherche un compagnon libre et désireux de faire sa vie avec elle mais c'est vrai que nous aurions pu nous aimer durablement. Nous avions d'ailleurs eu le projet de revenir te voir et de nous enlacer sous ton ombre.

Un jour, en l'absence de ses nouvelles (nous échangions tous les jours) je me suis inquiété terriblement et j'ai voulu savoir ce qui lui était arrivé (j'avais pensé à un accident de voiture comme j'en ai souvent vu dans mon travail). Elle m'en a voulu avec des mots forts. J'en ai eu le coeur déchiré. Je n'ai jamais voulu que cela arrive ainsi.

Tu sais l'arbre, j'en ai été terriblement affecté et encore aujourd'hui j'y pense.

Enfin, l'arbre, c'est fini! On va garder en tête ces si bons moments et comme je n'ai jamais eu de pareilles sentiments dans mon existence, je les garderai très forts dans ma tête, jusqu'à la fin de mes jours! Je ne lui en veux pas et je lui réserverai toujours une forte émotion amicale.

Je sais, je sais, l'arbre, ce que je te dis-là est un peu bizarre pour le Maître que je suis ou que je prétends être mais vois-tu, Barbara, c'était pas une simple soumise, c'était une personne riche et intelligente. Tu l'as vu n'est-ce pas, l'arbre?

Je ne t'oublierai pas non plus, je reviendrai seul, te voir au printemps 2013 pour te parler, on se souviendra de Barbara, hein l'arbre. Je ne lui en veux absolument pas, je la comprends aussi.

Quelle chance que je t'aie connu, car ta compagnie, aussi surprenant que cela puisse paraître, m'a toujours aidé.

Reste fort, tu as encore une longue vie devant toi pour, peut être, accueillir de nouveaux couples d'amoureux, des couples qui viendront graver sur ton écorce un coeur pour la vie!

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Bonjour l'arbre, je te l'ai promis, je viens te voir. Je constate avec plaisir que sous un beau ciel bleu tu as retrouvé ta parure d'été, de plus je vois que tu as à ta gauche et à ta droite deux beaux arbres en fleur. Et puis tu sais, l'arbre, ce que j'ai constaté, c'est que tu vois Barbara presque tout le temps! Tu as la vue sur là où elle habite. En plus, tu peux la voir passer tous les jours quand elle va travailler. Tu sais l'arbre, ça me fait plaisir que tu sois à cet endroit, tu la veilles et tu l'aides discrètement. J'en suis sûr!

      Depuis ton endroit tu as la vue directe sur la maison de Barbara!

Je voulais te dire aussi, l'arbre, que j'ai pris la plume pour écrire à Barbara. Une longue lettre que je voulais jolie et gentille. Elle m'a répondu mais avec de très courtes phrases. J'ai tenté de lui répondre avec amitié. Tu sais l'arbre, j'ai l'impression qu'elle ne va pas bien notre Barbara. Je ne sais pas comment l'aider et aussi si elle en a envie d'ailleurs. J'ai pas envie de la harceler, j'aimerai tant qu'elle se fasse un nouveau petit nid et que je puisse une fois la retrouver avec son merveilleux sourire. Bon l'arbre, c'est vrai, je te parle sur le mode "vanille"; je ne veux pas parler de bdsm maintenant. En plus, tu vois, l'arbre, cette fille-là, j'ai flashé sur elle et j'arrive pas à me défaire de son souvenir, de sa personne. J'en ai pas envie non plus!  Son éloignement me fait quand même mal et me plonge dans la mélancolie. Ca m'arrive souvent tu sais!

Pas très "bdsm" tout ça, mais je m'en fou, j'écris ici pour toi et pour elle (si elle consulte ce blog, une fois), si d'autres me lisent et bien ils pourront se faire les idées qu'ils veulent sur mon compte, je m'en fiche. Dans ma vie, c'est la deuxième fille pour qui j'ai eu de tels sentiments, un flash comme on dit! Tu sais l'arbre, la première, j'avais 12 ans! 

L'arbre, tu vois, je suis fidèle en amitié, je reviendrai te voir, c'est sûr ! Je sais, je suis un être émotif et ces sentiments peuvent apparaître bien juvénils. C'est ma fraîcheur et je suis bien content de l'avoir gardée.

Garde-la bien, l'arbre, on l'aime tant notre petite Barbara!

L'arbre, au centre, qui peut témoigner sur ce qu'il a vu ce soir du  23 juillet 2012

ndlr: Barbara c'est pas son vrai nom mais pour des raisons de discrétions j'ai utilisé le nom qu'elle-même avait employé lors de notre première rencontre.