Avant d’aborder le
problème de savoir ce que veut dire la soumission BDSM. Il semble important de savoir comment cette envie se déclenche chez une femme (un homme aussi mais nous en resterons uniquement à la
femme). Fort vraisemblablement l’éducation dès le plus jeune âge doit conditionner la tendance qui peut rester cachée de nombreuses années. Un événement, une image, une situation peut,
soudainement, faire émerger à la surface cette prédisposition. La démarche entre ce moment-là et celui de la réalisation peut être plus ou moins rapide. Un accompagnement est souvent utile. Des
explications, des lectures permettent de comprendre que le BDSM n’est pas une relation de violence comportant tortures et négation de la personne. Ce cheminement intellectuel et sentimental doit
permettre à la personne de faire le point et de savoir si oui, ou non les pulsions sont assez fortes pour entrer dans ce genre de relation.
Parallèlement à cette démarche qui vous fait entrer dans la vie réelle, il existe, hélas, toute une variété de comportements, la
plupart du temps représentée par des femmes qui imaginent, fantasment sur des sites de rencontres BDSM. Elles ne s’avancent jamais ou rarement sur le chemin de la réalité.
Dès lors que la décision de se soumettre est prise, difficile de dire si cette décision se prend d’un moment à l’autre ou si
plutôt cette période se prolonge sur plusieurs mois, on doit évidemment être honnête avec soi-même car dans le cas contraire, la pratique et la vie BDSM ne sera jamais
satisfaisante.
Il faut savoir qu’une relation BDSM se distingue de la relation dite « vanille » par le fait que l’intimité, avec le
partenaire, dépasse largement ce que l’on peut vivre dans une relation de couple ordinaire. La soumission signifie aussi un degré de désir fort auquel ne s’oppose aucun tabou. La personne devient
le centre d’attention de l’autre (du dominant). D’ailleurs dans les faits, la soumise se sent protégée et prise en charge avec un sentiment de protection qui n’existe pas dans la relation
ordinaire.
Le fait de se mettre ainsi entre les mains et l’esprit de l’autre -du Maître- constitue aussi une évacuation des angoisses, des
frustrations et des peurs. Plus loin, cet état, essentiellement causé par une montée endorphine (un bondage, ou par des épreuves plus ou moins poussées) vous plonge dans une sorte de
torpeur relaxante.
La soumission est aussi l’occasion de procurer du plaisir à l’autre, un plaisir libre et illimité, ce qui dans une relation
vanille est peu habituel. Elle développe aussi une excitation physique et mentale, des sensations fortes tant sur le plan matériel que sur celui de sa vie intime.
Peut-on se demander s'il existe la soumise parfaite? Evidement la phase de noviciat met en place l’utilisation de règles de
conduites, des protocoles, de la connaissance de soi-même, des expériences aussi.
Cette question mérite une réflexion qui souvent se base sur sa propre référence et sa propre vision des choses, de son parcours
intime.
Dans la relation avec une soumise, il m'apparaît important que celle-ci puisse retirer de sa condition une plénitude touchant
presque à l'extase. Cette condition concrétisée par un plaisir fort et complet de sa relation dans laquelle la confiance est totale.
Selon moi cette condition est potentialisée en conduisant la soumise à entrer dans une attitude de féminité portée au paroxysme: une apparence
d'une femme soignée et habillée avec goût et classe. Une fille qui mentalement et psychologiquement garde une attitude grande et sûre vis à vis de ses interlocuteurs du jour, de ses relations
publiques. Au moment de se mettre à la disposition de son Maître la soumise se plonge dans une disponibilité totale. L'écart entre son apparence publique et son état de soumission devient de ce
fait très grand et renforce encore plus les sens.
Se soumettre à un Maître signifie évidemment se livrer complètement à celui-ci, cela dépasse la relation amoureuse où les petits
jardins secrets existent. La soumission complète englobe aussi le fait de la vivre complètement. L'esclavage est aussi une condition de confort car on se remet complètement à une personne qui
vous guide qui vous aide aussi et qui prend un soin particulier de votre condition. On désigne cela comme une relation 24-7/7. (relation de 24 sur 24 et de 7 jours sur 7, toute
l'année).
L'échange entre les deux personnes doit donc être complet et très intime. On m'a parfois fait l'objection de ne pas aller droit
au but. J'y réponds que, non seulement il est nécessaire de connaître la vie intime, mais aussi tout ce qui l'entoure. La façon de s'habiller, de s'occuper pendant la journée, sa nourriture, ses
goûts, se dégoûts aussi.
Personnellement je le fais avec sensibilité et une certaine douceur (ce qui n'empêche pas que je sois directif et exigeant). En
étant à l'écoute des sensations, sentiments de mon esclave. J'aime l'accompagner dans sa soumission, la guider, lui dire les choses, lui expliquer... tous les jours, heure pas heure s'il le
faut.
Cette proximité conduit l'un et l'autre à développer une complicité forte et constante qui n'entame pas cependant la dureté des
épreuves de soumission et la rigueur de la relation. Bien qu'ayant accumulé près de 30 années d'expériences, je suis à l'aise avec de jeunes novices et pas du tout déçu si celles-ci ont de la
peine à franchir les étapes de leur soumission.
L'un des signes qui caractérisent cette progression est la volonté exprimée par elles d'avancer et aussi d'émettre des idées
d'épreuves, de se montrer très volontaires et envieuses.
Je suis particulièrement heureux d'avoir rencontré de jeunes femmes qui après avoir lu ce blog se sont montrées intéressées par
la relation que je leur proposais sans accorder de l'importance à certains préjugés qui affectent le mot BDSM. Personnellement j'accorde autant d'intérêt et d'importance à la relation
dominant/soumise qu'à cette du sadisme (plaisir ou plutôt aptitude à provoquer des douleurs ou des souffrances) qui s'allie au masochisme (plaisir de ressentir des souffrances ou des douleurs).
Je prétends et je l'ai vu à de nombreuses reprises que le plaisir et la jouissance d'une personne vivant ce type de relation s'en trouve considérablement renforcé et souvent totalement
irrépressible (irrésistible).
Comme partout, je sais que sous cet acronyme - BDSM - (Bondage, Domination, Soumission et Masochisme) peut aussi se cacher des
comportements souvent caricaturés et malmenés dans nos sociétés occidentales.
En se confiant à des personnes qui savent maîtriser leurs pulsions, ces novices vont pouvoir vivre une expérience intime forte. Une relation
qui abrite une sensation chaude et agréable, réconfortante et psychologiquement enveloppante!
La relation que je souhaite vivre est donc basé sur un temps illimité. Je compte sur une dévotion complète et totale, la soumise ayant
assimilé et même développé sa condition en devenant, avec d’autres personnes, convaincue de vivre une histoire intime extraordinaire. Je compte sur sa fierté d’être une esclave sexuelle
accomplie. Désireuse de progresser elle est en phase complète avec son Maître.